Le 31 Juillet 2003

Cousin(s).

Mon cousin m'a appelé la semaine dernière. Enfin, mon cousin par alliance. J'espère que ma grand-mère a bien compris quand je lui ai dit que je faisais peu de distinction, parce que ça devenait trop pénible (je lui ai dit chiant au téléphone). Ça devait faire 5 ans que je ne lui avais pas parlé. Il me dit qu'il doit venir passer ses vacances avec sa femme et son fils de 3 ans à Évian : "ce serait bien si on pouvait venir te voir une journée." Ce sera mercredi.
On s'était donné rendez-vous un peu avant midi à la gare de Lausanne, enfin, devant la gare, là où passent les bus. À 10h30, mon téléphone sonne, juste avant que je ne parte faire des courses. Un gars de Vevey appelle pour venir visiter mon appartement. Il me dit qu'il sera là vers 11h30. C'est le cas (de toute façon je ne pouvais accepter un retard de sa part). Il visite rapidement, me dit qu'il ne veut pas abuser de mon temps, et je lui montre sur le plan de la ville où il doit se rendre pour s'inscrire. Juste à temps, il est 11h45 passées. Je vais être en retard devant la gare.
J'arrive vers midi moins dix. Je surveille trois quatre voitures. Je rechercher une voiture avec une plaque française, une Normande. Je la vois très vite. Je clame le prénom de mon cousin. Il me voit. Sa femme se gare un peu plus loin, où je peux le rejoindre. On cherche une place dans le parking couvert. On prend quelques affaires. Je les emmène vers les restaurants. On trouve quelque chose de simple pour le gamin. Un bon vieux steack-frites. À 21 chf. Ensuite je les emmène faire un tour de la ville. Après manger, on va faire un tour à Ouchy, sur les bords du Léman. Ils le connaissent puisqu'ils sont en vacances de l'autre côté. Ensuite, nous prenons le métro pour ne pas avoir à remonter l'avenue d'Ouchy à pieds avec la poussette. On va ensuite en ville. Saint Laurent, la place Riponne, celle de la Palud. Le gamin s'amuse dans toutes les fontaines : "l'eau qui saute" comme il dit. On remonte vers la cathédrale, pour traverser le pont Bessière, et aller lentement vers le parc Mon Repos, en passant par le tribunal fédéral. On regarde les oiseaux, les poules et les canards, les poissons rouges et la carpe. On rentre ensuite vers le parking. Il est 16h15. Avant de partir, ils m'invitent à Rouen, avec ma fiancée. Je ne sais pas quand. En voyage de noces ils plaisantent.
À 19h00 un collègue doit passer. Sa femme et son fils sont en France. Nous sommes seuls au labo, et il doit bientôt partir. Je ne le reverrai que début septembre. Il vient un peu de temps à la maison. On parle un peu cinéma, on rigole des nullissimes candidats de "qui veut gagner des millions ?" Puis on va vers le restaurant. Comme il sait que financièrement je suis un peu juste à cause des vacances et en vue du changement de domicile, il m'offre le grec. Une bonne soirée. Une bonne journée : deux fois au restaurant et je n'ai pas déboursé un franc.

Le 30 Juillet 2003

Compassion.

Il y a des jours où ne rien dire et juste écouter vaut tous les réconforts du monde.(le 30 juillet 2003, 2h05).

Le 29 Juillet 2003

Civisme.

Je ne sais pas si ça a trait au civisme mais en ce moment, les gens qui doivent venir visiter mon appartement m'énervent. C'est assez rare mais ça m'énerve.
Pour expliquer la procédure dans le cas classique, la gérance (c'est-à-dire l'agence immobilière) fait paraître une annonce avec son numéro de téléphone. Genre "2 pièces, sous-gare, vue sur le lac, contacter Régie Duboux." Les gens intéressés voient l'annonce dans le journal (qui ne paraît qu'une fois la semaine). Ils appelent la gérance. On leur donne mes numéros de téléphone privé et professionnel. Ils tentent ensuite de me joindre. AVec l'annonce qui paraît le lundi matin, ça ne s'annonce pas bien pour eux, vu que le matin, je l'ai passé à Neuchâtel. Je ne suis arrivé au bureau qu'à 14 heures. Bon. Donc ils arrivent tant bien que mal a me contacter. On met au point un rendez-vous, sachant qu'en journée je ne peux pas puisque je suis au bureau. Certaines personnes ne peuvent pas le soir, parce qu'elles rentrent chez elles, d'autres ne peuvent pas le matin... Enfin, on met au point un rendez-vous. Ensuite il faut qu'elles se présentent (en admettant bien sûr que je n'ai pas omis de leur donner le code de la porte de mon immeuble). Eh bien les deux dernières personnes m'ont bien eu hier soir et ce soir. Ça fait deux fois que je me fais avoir. Hier soir, certaines personnes ont laissé leur numéro (de portable, c'est plus cher) pour que je les rappelle. Ce que je fais, par civisme. L'une me dit qu'elle a déjà trouvé (et elle aurait pu me prévenir), la deuxième me balance sur son répondeur, pour me rappeler quelques secondes après avoir raccroché :
- Bonsoir, c'est vous qui venez de m'appeler ?
- En effet...
- C'était à quel sujet ?
- Il fallait écouter le message... On repart sur de meilleures bases. Elle me dit qu'elle doit doit passer mercredi matin... je crois. On verra.

Je suis rentré plus tôt ce soir (comme hier aussi) pour attendre que quelqu'un vienne visiter. Prévue à vingt heures, la personne n'est toujours pas venue à 2 heures 5. Je vais aller au lit.(le 30 juillet 2003, 2h08)

Le 28 Juillet 2003

Neuf.

C'est aujourd'hui que je vais tenter de reprendre sérieusement mon journal ,après un courriel très étrange d'un copain de Nancy.
J'ai reçu ce matin, alors que j'étais à Neuchâtel pour les visites d'appartements, un courriel, avec en titre "neuf mois." J'avoue avoir très intrigué par ce courriel. Juste pour me dire que mon journal on-line n'avait pas bougé depuis neuf mois. Je lui ai dit que c'était surtout à cause du manque de temps, mais que je le faisais avec mon portable depuis la maison (ce qui n'est pas très vrai puisque ça ne fait qu'un mois que je l'ai, ni tout à fait faux puisque j'ai effectivement rempli un jour récemment). Je lui ai dit aussi que j'étais très frustré de ne pas pouvoir toujours tout dire pour ne pas choquer les gens. De souvent ne me contenter de ne mettre que des faits, et pas trop souvent d'états d'âme.
Par contre, c'est aujourd'hui que j'ai pris la décision de mettre en fin de "jour", la date de mise à jour.(le 29 juillet 2003).

Le 27 Juillet 2003

Niveau.

Je sais que cela est assez futile, mais aujourd'hui j'ai fait 387000 points (un peu plus même) et atteint le niveau 53 à super pang, un jeu d'arcade émulé par MAME. Une satisfaction personnelle, ainsi qu'une revanche sur un copain de Nancy, qui au début de nos soirées communes prenait un malin plaisir à me montrer comment il était habile à ce jeu alors que j'arrivais avec peine à franchir le cap du niveau 10. Il m'a avoué, il y a quelques jours, lorsque j'ai téléchargé les roms sur le web, qu'il avait, à l'époque, atteint le niveau 40. Écrasé le copain, et moi, content ! (le 29 juillet 2003).

Le 19 Juillet 2003

Collègue.

C'était prévu depuis longue date : mon collègue de bureau devait venir manger le soir avec sa future femme.
Il me l'a dit il y a quelques jours (il m'a même avoué qu'après ses deux témoins, j'étais la première personne à apprendre son mariage (civil)). Ma fiancée appréhendait leur venue. Comme d'habitude dès que de nouvelles têtes pénètrent notre intimité, notre vie privée. Ils sont arrivés bien en retard. Heureusement pour nous d'ailleurs, cela nous a laissé le temps de préparer le repas, alors que la télé (ma copine a regardé l'épisode de Dawson du jour) et l'ordinateur (j'ai, pendant qu'elle regardait son feuilleton, joué en silence a super pang) nous avaient bien retardé dans notre tâche.
Le repas s'est bien passé. Nous avons bien discuté. J'espère bien être invités par eux en retour, même si je ne les ai pas invités pour cela. Sa future femme a regardé ma collection de dvd. Elle a avoué qu'elle adorerait revoir la septième compagnie. Je lui ai dit que je devais organiser courant août une soirée spéciale avec quelques autres copains. Je l'ai invitée (à nouveau). Le rendez-vous est pris. Elle voit aussi 1 chance sur 2 et dit qu'elle ne l'a jamais vu. Aussi je leur propose de le regarder après le dessert. Chose faite. Ils repartent, des bd sous le bras, vers 1 heure du matin. Jamais je ne pensais qu'ils allaient repartir aussi tard. L'expérience est à renouveler... à Neuchâtel par exemple. (le 29 juillet 2003).

Le 18 juillet 2003

Échange.

C'est aujourd'hui que je dois donner son cadeau à ma fiancée. Elle arrive chez moi, après son voyage en train. La première chose qu'elle fait, c'est de prendre quelque chose à manger. Elle le reconnaît, arrivée chez moi, elle a faim. Elle ne sait pas pourquoi par contre. J'en oublie son cadeau. Elle boit un coup, et j'y repense.
-Cadeau... Tiens cherche toi-même où il est. Oui, c'est par là. Elle aperçoit la boîte orange, typique de chez Hermès (tellement typique que ça leur sert de preuve d'achat, avant même le ticket de caisse (probablement trop prolétaire...)) Elle me demande si c'est juste une boîte Hermès, ou bien si effectivement il y a aussi un cadeau Hermès dedans. Elle ouvre et me traite de fou. Je lui explique que c'est un "carré" bicolore, et qu'il vaut moins cher que le "vrai" "carré." Elle me dit que la couleur n'est pas à son goût. On retournera demain l'échanger. (le 28 juillet 2003).

Le 12 juillet 2003

Décalé.

Heureusement que j'étais seul ce week-end. Je n'ai pas encore acheté de cadeau d'anniversaire pour ma fiancée, et le fait d'être seul m'a permis de réfléchir à ce que j'allais lui acheter. Mais je n'en avais pas la moindre idée. Je suis donc allé me promener en ville, vers 15h00, sans grande idée. Ni du prix, ni de quoi que ce soit. Un anniversaire il faut quand même un beau cadeau, mais quoi ? J'avais en plus une sorte de pression. Les magasins allaient fermer dans moins de deux heures. J'ai repensé au jour où je lui avais demandé si un carré Hermès lui plairait. C'est ainsi que je me suis dirigé vers la rue de Bourg, où il y a les magasins chics de Lausanne. Je repense cependant que que je n'avais pas un sou sur moi. Quelques piécettes, rien de plus. Je rebrousse chemin vers la banque. Je ressors avec en tête au moins l'idée du prix que je vais mettre dans un "carré." Les gens dans les rues m'empêchent d'aller vite. Je ne sais pas pourquoi, je stresse un peu. Je ne veux pas prendre de temps pendant la semaine suivante pour faire un cadeau. Les horaires des magasins ne sont pas les miens ! Je passe devant un des magasins de fringues, comme il peut en exister une multitude. Rien de bien particulier, sauf que celui-là, sûrement pour cause de travaux, abrite le magasin Hermès pour quelques moments. Je rentre, avec mon short en jean, sale, mon tee-shirt "New York" pas sale mais troué, mes baskets datant, mes cheveux mal coiffés. Mais j'ose quand même "Hermès" deuxième étage. Soit. J'arrive dans un monde de femme. Les "carrés" sont repérables. Très vite. Ils sont entreposés dans les tiroirs. J'erre quelques secondes, et une femme d'un certain âge me tombe dessus. Le courant passe. La discussion s'engage. Elle dit qu'elle est là pour m'aider. Elle est bien agréable, et me demande ce que je veux. Je lui dit que ça dépend surtout du prix. Elle me dit que le "carré" Hermès, classique, vaut 370 chf. Soixante-dix elle dit d'ailleurs. J'aurais dû lui demander si je faisais tant Français que ça ! Il y a aussi les tout-petits, à 120 chf. Elle me propose aussi les bicolores. Je fixe mon idée là-dessus. Il en faut un bien, sinon, je me me lâcher, et en acheter un à 370 chf. Mais non, tout compte fait, le orange, avec le dessin en noir (bleu marine ?) me plaît bien. Elle le replie, ainsi que tous ceux qu'elle avait sortis. Elle constate qu'il y a un défaut. Le tiroir a dû se refermer en le coinçant. Je suis assez déçu : si il n'y en a pas d'autres, il va falloir que je dépense plus d'argent que prévu, pour aller jusqu'à 370 chf. Heureusement, elle revient au bout de quelques minutes avec le bon. Ouf ! Je ressors du magasin chicos avec les mêmes fringues, mais avec une supère boîte Hermès dans le sac. Reste à savoir si cela plaira à Mademoiselle...

Le 4 juillet 2003

Spatule.

Ma copine arrive vers 19h30 aujourd'hui. Il faut donc que je rentre tôt à la maison. Cela me permet de prendre le temps de faire une lessive. Souvent quand elle arrive à cette heure, je n'ai pas encore eu le temps d'aller chercher ma lessive à la laverie au bout de la rue lorsqu'elle est arrivée. Elle mange un morceau, et je lui propose de m'accompagner chercher ma lessive. On chahute un peu, elle me taquine avec une spatule en bois. Elle a enlevé quelques-uns de ses vêtements les plus chauds. Elle n'a pas le courage de les remttre pour m'accompagner. Elle veut que j'y aille tout seul... ou alors si elle peut prendre la spatule avec elle. Je lui dis "ok."
Nous voilà bras-dessus bras-dessous dans la rue, et elle la spatule en bois dans la main droite quand on croise un des mes élèves post-grades que j'eu au début de l'année. On discute un peu, et ne s'étonne pas quand je lui présente ma copine, ainsi que la spatule en bois. Il me dit juste que nous sommes voisins, puisqu'il habite à deux rues de chez moi. Et qu'on sera sûrement appelés à se revoir.
On arrive enfin à la laverie. J'ai oublié de prendre le sac pour y mettre le linge propre. Elle a pensé à prendre une spatule en bois, mais pas à me faire penser à prendre mon sac. (le 11 août 2003, 0h02).