Le 26 Juin 2002

Spiritualité.

Comme d'habitude, je prends le métro pour rentrer chez moi. Il n'est pas très tard. Environ 9h00 du soir. UN Noir est assis à c⊚cté de moi. J'arrive à voir qu'il lit un livre en français. Je prends le mien : Sodome et Gomorrhe, par Jean Giraudoux. Il me regarde, puis retourne dans son livre. Il annoteplein de choses. Je continue à lire. AU bout de quelques minutes il me jette :
- Vous êtes éltudiant ?
- Non, lui répond-je sèchement. Je m'en aperĉois un peu tard.
- Vous êtes enseignant ?
- Oui. Assistant. Il ne me demande pas si c'est en lettres ou en sciences. Pourtant, un scientifique qui lit du Giraudoux, ça ne doit pas courir les rues.
- Et vous ? Il enchaîne :
- Je donne des cours sur la représentation biblique... Je ne comprends pas tout ce qu'il me dit. Il me parle de spiritualité, que le monde de maintenant est trop matérialiste, que les gens perdent l;eurs repères. Je lui dis que j'ai lu ça encore quelque part. Dans le livre de madame Chirac. Je retrouve vite, heureusement, puisqu'il montre des signes qui indiquent qu'il va descendre. Il insiste sur une rérientation spirituelle de l'avenir. Je conclus par
- Avec l'orientation "argent" de maintenant c'est pas comme ça qu'on va s'en sortir.

Le 18 Juin 2002

Grecs.

Mon exposé est prévu pour cet après-midi. Pas de problème. Le chef est bien là Il revient de Crête, sur laquelle il ne fait que des compliments. Il sort quelques pièces. Il se demande quels sont ceux qu'il ne connaît pas. Je reagrde aussi les euros grecs qu'il possèdent. Une occasion en or pour compléter ma collection d'euros. Je lui rachète deux euros et quelques centimes ses pièces grecques. Il me dit qu'il a un jury à 14h00. L'exposé est repoussé. On continue donc à bosser avec mon hôte. Il comprend bientôt toutes les idées de la thèse. Il en a d'autres. Au moins pour se fixer sur un problème à étudier à deux. Le chef rentre de son jury à 17h30. Il est trop tard, non pas pour moi, mais pour mon hôte. Il doit signer son compromis de vente à 18h15. En plus sa copine le prévient qu'elle aura du retard. Il me dépose en vitesse à la gare. Il me dit que s'il a le temps après la signautre, il viendra me dire au revoir. 19h15. Je ne vois personne. J'ai fini de lire mon Télé 7 Jours. J'attends encore que quelqu'un vienne prednre ma commande. J'aurai pas tout perdu. J'ai acquis quelques euros de plus pour ma collection.

Le 17 Juin 2002

Besançon.

C'est ma première invitation officielle. Certes je suis venu à Lausanne l'année dernière à l'automne, mais là, ca n'est pas pareil. Je suis officiellemet invité par l'université de Franche-Comté pour y faire un exposé et travailler avec un collèque, rencontré il y a deux ans à Aussois, puis recroisé il ya un an et demi à Marseille-Luminy.
Il m'attend à la agre vers 11h00 le matin. On passe chez lui, un appartement en bordure du centre de la ville. Je la vois de loin. Il fait très chaud. J'ai bien fait de mettre un short, même si ça ne fait pas sérieux. On va ensuite à l'université. Il m'explique un peu la ville, sa copine, la vie ici... Le chef n'est pas là On voit un gars qui part bientôt à la retraire. Il me dit de me méfier de mon hôte. Un mathuex comme je les aime. Il fait des maths, c'est une tête, et il ne se la prend pas. Il plaisante sans arrêt.
On mange à la cafet de la fac. Il y a peu d'étudiants. J'ai du mal à me mettre dans la tête qu'ici, ce sont les vacances. Il ya de bien jolies étudiantes aussi. Le soleil les rend belles.
On passe l'après-midi à travailler sur ma thèse. Il est trè intéressé par ce que j'ai fait. Je suis content que quelqu'un reconnaisse mes travaux. C'est plus un copain qu'un unique collaborateur scientifique. Mais j'aime bien. On s'entend bien. Un peu comme avec le copain avec qui j'ai fait les hypertrees. Il va à un jury. Je passe un peitt peu de temps dans leur bibliothèque. Pas trè fonctionnelle.
Vers 17h00, sa copine appelle puisqu'elle n'a pas d'argent pour payer le Lidl. On part précipitemment de la fac. Je rencontre enfin sa copine. Elle est court vêtue, et maître auxiliaire dans un collège à une heure de route. Elle fait du co-voiturage. On est un peu tôt chez eux. Sa copine est fatiguée. On va la laisser seule, et il m'emmène marcher dans la ville. On parcourt les bords du Doubs. Il me montre de loin l'appartement dont ils doivent signer le compromis de vente demain dans la soirée Il me dit que ça ne posera pas de prblème pour mon train ,qui est à 19h24. On rentre doucement. On mange lèger : des crudités avec du pain, et une charlotte froide aux pêches. Très bon. Facile à faire en plus. Je ne voulais pas qu'ils se mettent en cuisne pour moi. On parle de tout et de rien. De nos lectures. De musique. Elle raconte une anecdote avec ses élès :
- Madame (on a aussi parler du respect des jeunes pour les profs, le vouvoiement ou le "mademoiselle"), vousa connaissez Shikira ?
- Ben oui, hein, dit-elle, en rajoutant... Pétasse. Je comprends ce qu'elle a voulu dire. Je me tords de rire.
On parle aussi de spectacle, de cinéma. Lui aussi est assez cinéphile. Il va voir des films kazakh, ou bien iraniens. Il laisse sa copine chez eux, et il sort seul.
On va ensuite faire un tour en ville boire une bière. Sa copine prend un coca avec du sirop de fraise... On voit le centre-ville, très ancien. On rentre chaudement. Il doit encore faire autour de 30 degrés.

Le 15 Juin 2002

Ticket.

Il y a lontemps que je n';avais pas vu mon frère. Le week-end où nous sommes otus les deux à Mulhouse coïncide à nouveau. Je le contacte pour aller fair eun tour au cinéma.
Il vient nous chercher ma copine et moi pas loin de chez elle. On parle un peu de ce qu'il y a de nouveau. Il a changé de copine. Une certaine Jenifer, qui est caissi&egrav;ere. Il se moque un peu de sa situation. Je lui demande cmment il se sont rencontrés. Il me dit :
- Ben j'étais à la caisse de l'Aldi --je ne sais plus si c'est bien ça-- je lui dis que sur le ticket de caisse, il n'y a pas son numéro de téléphone. Elle me le prend des mains, et le rajoute au stylo.
Je rigole. Ma copine aussi.
- Et ça marche ce truc-là ?
- Ben il faut croire.
- On va la voir ?
- Non, elle est partie en week-end...
- Sans toi ?
- Oui.
- Oulà
On se fixe difficilement sur le film qu'on va voir. MOnfrèl est plus Spider-man, ma copine est plus Irréversible, et moi plus Lelouch. On va voir L'attaque des clones. Ma copine s'inquiète du fait qu'elle n'a pas vu le premier. Je lui dis que ce n'est pas grave.
À la fin de la séance, elle m'avoue qu'elle s'est assoupie unpeu pendant le film. On critique un peu et on va manger un kebab en ville. Ça fait du bien de manger de vrais kebabs. En Suisse, ils ne savent pas les faire.

Le 14 Juin 2002

Mean.

Hier soir, il y avait une soirée chez un collègue français de l'EPFL. Il m'a invité ainsi que quelques autres collègues.
La soirée a pourtant bien commencé. On se retrouve entre presque tous français, sauf un Suisse et un Tchèque. On attend cependant un Autrichien. On voit bien qu'il tarde à venir. Notre hôte le rappelle plusieurs fois sans succès. On décide d'un commun accord de commencer sans lui. On est sur son balcon, avec une vue quasi imprenable sur les Alpes et le lac Léman. Le dernier invité n'arrive toujours pas. On passe à table. Vin et fromages surtout, plus une salade composée, qui manque clairement d'assaisonnement. La vue est superbe. On voit le mont Balcn éclairé par la lumière solaire. Suffisamment haut pour être éclairé mais pas ses montagnes voisines. Il faudra quad même que je lui apprenne à faire la vinaigrette.
9h30. L'invité en retard daigne enfin nous honorer de sa présence. Je l'ai déjà vu une fois, mais lui ne se souvient clairement pas de moi. Les gens (6 hormis lui) l'écoutent religieusement. On dirait le messie. Il parle uniquement en anglais, se refusant --je pense-- à parler français. Je suis sûr qu'il sait le parler, ne serait-ce que parce qu'il enseigne à l'EPFL et qu'il le comprend très bien. Enfin, De temps en temps, je fais l'effort pour comprendre ce qu'il dit. Je sais qu'il parle en ce moment d'une conférence en théorie de l'information qu'il co-organise, et où il y aura 800 personnes. C'est une conf' payante, mais quand même. Ensuite, il s'asseoit enfin. Les deux non Français rentrent chez eux. Il est 22h00. Je me demande combien de tmeps je vais encore tenir à les écouter parler anglais. Ils parlent ensduite du fonctionnement de l'EPFL. Quand je dis "ils" ce sont surtout les deux plus âgés. On dit peu de choses nous. Pendant un instant, je compte les "I mean" et autres "you know" qu'il égrenne dans sa conversation. 6 par minute. Impressionnant. Heureusement qu'un des copains doit prendre le train tôt le lendemain. Il profite de cette excuse pour s'en aller, et moi de lui pour partir en même temps. En plus, on habite à 200 mètres l'un de l'autre. On s'en va. On médit un peu sur l'arrivée de l'invité anglophone. Enfin. Je suis chez moi. Je peux faire ce que je veux. Je me prépare pour rentrer voir ma copine. On se sera vu 2 week-ends en un mois.
Ça manque.

Le 13 Juin 2002

Pffff.

Quelle journée. Je crois que c'est la première fois qu'elle passe aussi vite, que je n'ai pas arrêté, et qu'à la fin, j'ai l'impression de n'avoir rien fait.
Elle a mal commencé puisque je me suis réveillé trop tôt, et donc que je me suis rendormi un peu trop. J'arrive au bureau vers 10h30, c'est-à-dire une demi heure plus tard que d'habitude. Je vais faire mon assistanat entre 11h00 et midi. Un élève prend rendez-vous avec moi pour 13h30. La s&eaute;ance dure jusqu'à 12h20. Vite aller manger pour être là quand l'étudiant reviendra me voir. Je suis la match de loin en loin, vu que les gens de l'école, eux, le suive et crient. Après l'élève, c'est au tour d'une thésarde de venir me trouver pour une question sur les chaînes de Markov. Ensuite ma collègue de bureau. Je corrige les exercices de mes élèves. J'arrête pour aller boire un coup rapidement. Il fait très chaud dans le bureau, même les volets fermés. Je retourne à mon bureau pour parler rapidement d'un problème LaTeX avec la secrétaire. Un autre assistant vient me voir pour me briefer sur l'examen que je dois faire passer : c'est lui qui s'occupe des énoncés d'exercices. Il est 18h20 quand je m'aperçois que dans une demi-heure, je dois être chez un copain pour une fête. Je lui ai dit que j'apportais une bouteille. Avec tous ces événements, la bouteille est toujours chez le marchand.

Le 8 Juin 2002

Smash.

J'ai acheté ce jeu mardi après-midi en revenant de Genève. J'y joue tous les jours, au minimum deux heures. Je sais que ce n'est pas raisonnable, mais les créateurs ont été assez malins pour que le joueur ait envie de revenir y jouer. Il ya plein de choses cachées à allumer. Des personnages, des arènes, des trophées à acquérir. Ce que je fais. En plus, faire des matches fait gagner des pièces, qui permettent de jouer à la loterie, où on peut gagner des trophées. Ça ne sert a rien d'avoir les trophées, mais le but c'est bien de tous les avoir. J'ai recopié ma liste de trophées hier soir, et je l'ai mise sur le web. J'ai plein de choses importantes à faire, mais je fais ça en priorité. Il faudrait que je revoie mes priorités. Si ma copine savait ça, elle serait sûrement mécontente.

Le 6 Juin 2002

Blues.

Ça fait plus de deux heures que je suis en train de faire du mail, surtout en réponse à un copain. J'en avais pas loin de 30 de retard. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai décidé ce soir de faire toutes les réponses. Je suis en train de me demander si je vais rentrer avant la fin ou bien effectivement faire toutes les réponses.
Ça m'a pris tout de suite, comme un coup de blues. J'étais en train de faire une réponse à un de ses nombreux mails, quand j'ai été pris d'un élan nostalgique puissant. Je me remémore nos soirées passées à faire des parties de mario kart, devant une despe. Je sais qu'en rentrant ce soir, je ne pourrai pas passer chez lui comme il m'arrivait de le faire quelques fois. Le temps de Nancy avait du bon. Je crois que le fait d'en parler permet d'y penser moins. Le meilleur moyen de moins penser, c'est bien d'écrire. Une fois couchées sur le papier, les "mauvaises" pensées s'évanouissent.

Le 4 Juin 2002

Genève.

J'étais assez heureux quand ça s'est passé. Je suis invité à faire un exposé sur mes travaux à l'université de Genève. La personne qui m'a invité m'a demandé de faire une introduction assez longue.
J'y suis parti ce matin avec un collègue de l'E.P.F.L. Comme il est genevois, en plus, ça m'a permis d'y aller décontracté vu que lui savait comment faire pour se rendre de la gare à la section de mathématiques.
La section de maths de Genève est bizarre. Elle se situe en pleine ville, éloignée de toutes les autres sections (qui elles aussi sont disséminées un peu partout). C'est au-dessus d'un supermarché, aux deuxième et sixième étage de l'immeuble.
Nous sommes accueillis par la personne qui m'a invité. Avant que l'exposé ne débute, mon hôte me présente les membres du public. C'est la première fois que je vois ça. C'est pourtant une bonne chose. Ça permet aux gens de savoir à qui ils ont affaire. Tout l'exposé se passe très bien. Les gens sont parfois interessés au point de poser des questions pour mieux comprendre. Je suis assez content de moi. Le prof d'anthropologie vient me voir à la fin de l'exposé. On discute un peu, mais surtout, il m'oriente vers une personne qui comprendra mieux les maths que je fais. Je l'en remercie. Je vais manger avec mon collègue, mon hôte, et deux autres personnes, dont l'une me promet sa thèse.
On est rentrés à Lausanne vers 15h00. J'hésite un peu à retourner travailler : le copain qui a acheté Smash bros. sur GameCube me fait envie. Je vais aller me l'acheter.
Aussitôt rentré chez moi, je ne joue pas tout de suite ; je regarde un peu la télé, je lis aussi. Je sais que si je commence à jouer, je ne vais pas pouvoir m'arrêter. Ce qui se passe : je me suis couché après deux heures du matin.

Le 1er Juin 2002

Sierre.

Régulièrement, je vais faire un tour sur la page web de Trondheim, l'auteur de "Lapinot." Et dans ce site, je vais aussi je ter un oeil sur les festivals auxquels il participe. Quand j'ai vu qu'il venait au Festival de BD de Sierre, je me suis dit que ce serait l'occasion de le rencontrer, et éventuellement de faire faire une dédicace. Je prends contact avec lui, lui demandant quels sont les albums qu'il dédicacera. Il me répond qu'il dédicacera tout, suivant l'affluence, et surtout qu'il ne ferait rien le matin. Le week-end du premier juin, cependant, ma copine a réussi à me convaincre de les accompagner ses collègues et elle à Europa-Park. Je m'étais alors dit que j'irais au festival quand même, quitte à y aller le vendredi.
Ma copine, comme à son habitude de tout faire à la dernière minute, s'est vue refuser les ristournes que le Trésor faisait sur les entrées à Europa-Park. Aussi, elle dit qu'il n'était pas question d'y aller en payant le prix plein. Je l'ai invitée au festival de BD. J'ai acheté les billets mercredi dernier (les CFF font des prix train+entrée). C'est pas très cher.
J'avais imprimé le programme, c'est-à-dire les auteurs qui viendraient dédicacer leurs albums. Malheureusement, les gens n'ont pas mis quels étaient les oeuvres dédicacées. Aussi, je n'ai pris ce matin que deux albums de Lapinot, et aussi les "carottes de Patagonie.", ne serait-ce que pour que Trondheim me le signe.
On prend le train très tôt, afin d'arriver à l'ouverture au festival. Ma copine est ravie. Le train qui traverse le sud vaudois et le Valais est très joli. On roule dans la vallée du Rhône, entourés par les Alpes. Les sommets possèdent encore leurs neiges printanières. Le voyage commence bien.
À l'arrivée à Sierre, on se fait tout de suite avoir par un gars qui nous demande un peu d'argent pour aider les jeunes auteurs de BD en échange d'un livret avec leurs dessins. Je lui dis qu'il peut nous en offrir un, à condition qu'il nous renseigne sur le lieu du festival et aussi sur l'endroit où je peux trouver une banque UBS. Ce que j'obtiens.
On arrive assez facilement à se repérer dans la ville. Je montre mes billets, et on me dit que je dois quand même faire la queue, afin qu'on me donne un bracelet, qui permet de circuler comme on veut la journée. Je dis que c'est bien dommage : on prend les billets en avance pour ne pas faire la queue, et on se retrouve quand même à la faire. Enfin.
On vadrouille toute la journée, en suivant les expositions sur Hermann et Cothias, en visitant les exposants, en se renseignant sur l'heure a laquelle Trondheim doit venir... J'en profite pour me faire dédicacer un album de "Samedi et Dimanche." L'auteur est bien sympathique.
L'arrivée de Trondheim est prévue pour 16h00. Aussi, chez Dargaud, je vois un amas de personnes. Je me dis que ce doit être là. Je prends quelques renseignements auprès des gens qui attendent déjà. Ils me disent que si il doit venir, ce sera là. J'attends avec eux. Ma copine va faire un tour.
Il arrive enfin avec 20 minutes de retard. Je ne lui en tiens pas rigueur. Je lui tends mon album de Lapinot, "Slaloms." Il me demande ce que je veux. Je crois qu'il a vu aussi que je portais le tee-shirt Lapinot. Je lui dis qu'un Lapinot m'irait très bien. D'habitude, je demande aux auteurs de me faire un buste de femme de face. J'aurais pu lui demander Nadia, la copine de Lapinot, mais je n'ai pas osé. J'étais trop content de le voir. Il me dessine mon lapin, commençant étrangement par les dents, puis la forme du visage et les oreilles. Le reste va très vite. Je remarque que lorsque je fais des traits comme ça, moi, ça ne ressemble jamais à des nuages ou a des montagnes. Il finit très vite. J'abuse de son temps (et du temps de mes suiveurs) en lui tendant "Lapinot et les carottes de Patagonie." Je lui demande si il peut me le signer. Je le vois entamer un autre Lapinot. Je lui dis que je ne veux pas abuser de sa patience, ni de celle des personnes qui sont derri&egrav;ere moi. Une signature suffit largement. Il me répond gentillement que pour "les carottes" il peut faire un effort. Je me confonds en remerciements maladroits. Je suis content : je possède deux dédicaces de Trondheim.
Ma copine me retrouve chez Glenat, un dragon ball entre les mains. On peut rentrer.