Le 31 Mai 2002

Rétroprojecteur.

C'est aujourd'hui l'ouverture de la coupe du monde. Au bureau, je sonde un peu si il va y avoir des téléviseurs installés pour qu'on puisse suivre les matches. La Suisse ne participe pas, mais le melting pot suisse devrait l'emporter. L'Espagne, l'Italie, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Irlande, la Belgique, le Portugal et la France participent, entre autres, sans compter les pays d'Europe de l'Est. Il y a une Vosgienne qui est aussi ici en thèse. Elle est dingue de foot. Elle sait qu'elle ne va rien faire de la journé. En plus, elle a des problèmes pour trouver un emploi d'ATER l'année prochaine en France. Je patiente.
À midi, on me dit qu'il y a aura une télé (un rétroprojecteur) sur la terasse. Mais j'ai peur qu'il y ait trop de monde. Je me demande si je ne vais pas rentrer chez moi. En plus, ma copine vient ce soir, donc de toute façon, je ne rentrerai pas trop tard.
Le temps passant toujours plus vite qu'on ne le voudrait, il est 13h30. Je monte à la cafet' 10 minutes après. Je suis le match.
Un sentiment étrange me parcourt lorsque je voisune vingtaine de personnes lever les bras lorsque le Sénégal marque son but. Je reste par patriotisme.
Je retourne dans mon bureau deux-trois minutes avant la fin du match. J'entends encore les voix crier. Il est temps que je rentre. Je dois faire une lessive et passer acheter des billets de concert pour fin juillet.
J'arrive à la gare, où il y a un monde fou. En particulier aux guichets pour acheter les billets de train. Je me moque de ça puisque je veux des billets de concert, qui sont vendus pas Tickets Corner, et qu'il n'y a personne dans cette file d'attente. Je grille tout le monde, puisque je ne veux pas de billets de train. Je patiente derrière quelqu'un qui se fait servir. Un autre gars me passe devant juste quand l'autre se barre. Un homme un peu loin derrière moi m'interpelle, me disant qu'il faut faire la queue comme tout le monde. Je lui dis que je ne veux pas de billet de train, mais il a l'air de tenir au fait de me faire faire la queue "comme tout le monde." Je ne dis rien. Il m'énerve, parce qu;il ne veut rien entendre à ce que j;ai à lui dire. Je fais la queue comme tout le monde. Arrive enfin mon tour. Me reconnaissant, la femme me fait remarquer tout de suite que pour des billets de concert, je n';ai pas besoin de faire la queue "avec tout le monde." Je pense en moi qu'elle aurait pu intervenir avant. Je le saurai dorénavant. Je serai dans mon droit lorsque je voudrai un billet de concert, et pas un billet de train. Je passerai devant tout le monde, en diant que je suis dans moin droit, puisque je ne veux pas de billet de train. je commence à comprendre les Suisses et leurs règles.

Le 30 Mai 2002

Vent.

J'ai fait un drôle de rêve cette nuit. Je ne sais plus pour quelle occasion, je me trouvais avec deux profs de l'E.P.F.L. Et à je ne sais plus quel propos on en venait à parler de ma thèse et du travail que j'y avais effectué. Ce qui est s&urcir;, c'est que j'essayais d'être assez humble face à la recherche. Je m'éloigne quelque instant et reviens dans leur dos (en fait dans le couloir, d'où ils ne pouvaient me voir). Je les entends causer sur moi. Dire que ce que j'ai fait ça représente pas grand-chose, que c'est de la merde. J'entre dans la salle, et, baissant le ton, continuent leur dénigrement. Ils ne se gênent pas même devant moi. Je trouve que c'est honnête de leur part au moins. Avant de partir, je leur dis "merci" et ajoute "que ce n'est pas trés gentil."
Puis de me réveiller.

Le 11 Mai 2002

Bibliothèque.

Ma copine m'a demandé hier matin si je pouvais aller rendre un livre qu'elle avait emprunté à la bibliothèque municipale à sa place. J'ai bien sûr accepté.
Me voilà dans les rues de Mulhouse en train de vadrouiller à la recherche de la BM. Tiens, je suis déjà passé dans cette rue. Je suis persuadé que ce n'est pas si a l'ouest que ça. Je retourne sur mes pas. me revoilà au centre ville. Près du McDo. Je sais que ce n'est pas si à l'est que ça. Je me demande bien où elle peut se trouver, cette satanée bibliothèque. Je marche vers l'est. Je dépasse la clinique. Je continue toujours, persuadé que je m'éloigne de plus en plus. Le plan de la ville que je consulte ne me convainc pas que je suis sur la bonne route. Je me souviens pourtant tràs bien de comment çla doit être. Il y a une place, clame, avec un bar à bière. Je continue cependant. Il faut bien que je rende le livre.
La voilà. Ah oui ! elle est bien plus à l'ouest que je ne pensais, même si elle n'est pas si loin que ça. Je suis content de moi. J'en profite pour faire un tour dans les livres qu'ils possèdent.

Le 10 Mai 2002

8.

Ça fait aujourd;hui huit ans que nous sommes ensemble ma copine et moi. À cette durée, mes aprents avaient déjà eu le tmeps de m'avoir, de se marier, de divorcer et de se remarier, en ce qui concerne mon père. On prend pas mal de retard. On n'habite pas encore la même ville. Ni le même pays.

Le 9 Mai 2002

Bresse.

J'ai pris mon vendredi pour faire un grand week-end et venir à Mulhouse, voir ma copine. Je sais qu'elle travaillera vendredi, mais tant pis. J'en profiterai pour jouer, ou faire autre chose, tout ce qu'elle n'aime pas forcément faire par exemple.
Elle me prévient mardi soir au téléphone qu'on va aller dans les Vosges, plus exacteemnt à la Bresse pour un festival international de sculture. C'est une conaissance à elle qui nous y emmènera. je lui dis que ça ne pose pas de problèmes.
J'arrive à convaincre notre conductrice (et ma copine) que c'est moins idiot qu'elle nous prenne près de chez nous, plutôt que près de chesz elle : elle a une voiture, et peut faire plus de chemin que nous. On arrive sans mal à La Bresse. La ville est un peu disséminés dans les montagnes. Ça ne change pas trop de la Suisse d'où je viens. On trouve facilement le festival. C'est très petit. Ça va être vite visité. Surotut qu'on arrive à midi, et que le bâtiment ferme pour l'heure du repas. Très bien, on va ller manger nous aussi. On a du mal à trouver un restau libre qui nous satisfasse. Un premier nous jette, prétextant q'ils attendent plein de monde d'un moment à l'autre. On poursuit notre chemin. On fait demi-tour. Le premier restaurant a dû recevoir son car, et maintenant, il y a aura de la place pour nous.
On invite notre conductrice. Elle est contente. On voulait aller promener dans la mntagne après le repas. Je ne leur ai pas dit que j'en n'avais as très envie, puisque c'est moi qui avais lancé cette idée. Il est pourtant déjà assez tard... Et la pluie menace. On retourne rapidement voir le musée qui avait fermé à l'heure de midi. En une demi-heure, c'est bouclé. On regarde aux alnetours si on peut aller faire unemarche quand on sent quelques gouttes. Les filles sont peu courageuese sous l'eau. Elles se dirigent vers la voiture. Elles ont décidéde rentrer. Il est tôt mais tant pis. On rentre.