Le 22 Octobre 2003

Ambiance.

Encore une fois ce matin, je me lève très tôt pour me rendre à Lausanne pour mon assistanat. Tout s'y passe bien, outre le fait que j'ai failli ne pas me souvenir du lieu.
Ensuite, on s'occupe un peu de rapatrier mes fichiers de Nancy sur mon portable. Mon collègue de bureau se propose m≖cme de faire un fichier g&eacut;eant de ce que j'ai là-bas, et de tout me rapatrier à Lausanne. Il voit que j'ai quand même fait pas mal de boulot pendant ma thèse. Ça me refait penser que le boulot que j;ai effectué pour l'école des Mines de Nancy ne m'a jamais payé... On va manger. Ensuite, il est grand temps de faire un petit tarot. On avait déjà joué la veille, mais en fin d'après-midi. On apprend en même temps encore à jouer à une autre personne. Une jolie fille de deuxième année, ou de troisièlme ? Ils font presque xprès de me faire louper le train de 14h30. Je prendrai le suivant.
J'arrive au bureau à Neuchâtel vers 16h30... la journée va-t-elle être courte ? J'ai du travail surtout. Il faut que je regarde les fichiers urgents que je devais rapatrier de Nancy. L'avantage du portable, c'est que je pourrais éventuellement faire ça chez moi. Le prof de proba passe dans le bureau. On parle un peu. Viennent ensuite un autre prof, celui de géométrie, avec une de ses assistantes. Puis encore un autre prof, d'analyse. Ça discute pas mal. Je me demande si ça va être tout le temps comme ça. Les gens repartent un à un. Plut&ocric;t chez eux vu l'heure. Ma collègue de bureau est déjà partie. Mon collègue ne va pas tarder. Le prof propose daller boire un verre un de ces quatre, pourquoi pas ce soir ? Je dis pourquoi pas, ça commence à interesser mon collègue. Tout ça se finit dans un bar du centre-ville, bien sympathique, mais qui exceptionnellement aujourd'hui ne fait pas de repas. On prend tous une bière et nous faisons inviter par mon collègue. (le 23 ocotbre 2003, 00h16).

Le 17 Octobre 2003

Cartes.

Enfin, le grand jour. C'est aujourd'hui que je reprends le jeu de rôle. Ça fait 2 ans que j'ai quitté mes joueurs de Nancy. On avait dit que ce serait possible de se faire une partie en Suisse, mais en fait, avec les différents emplois du temps de chacun, rien ne s'est fait.
Je pars de la fac assez tôt, vers 16h00, pour rentrer chez moi avec mes deux sacs : le portable, pour le week-end, et aussi quelques papiers parce que je compte travailler. Je prends à la maison mon sac de jeu de rôle, prêt depuis la veille. Pour être sûr de ne rien oublier.
J'arrive à l'E.P.F.L. un peu plus tard que prévu, puisque je suis passé voir les nouveautés mangas. Personne n'est à la cafet' où on s'était donné rendez-vous. Je vais voir dans mon bureau : ça tombe bien puisque j'avais des trucs à regarder. Les gens sont à peu près là. Sauf bien sûr le super-héros de Genève. Il y a l'occultiste, le mage, mais le loup-garou manque. Il doit venir plus tard. On bouge à peine. On a des choses à faire. Je me rends com pte que j'ai oublié tous les gâteaux, et les boissons aussi. Bon, ce n'est pas très grave pour ces dernières à cause du distributeur de l'école. Vers 19h30, alors que rien n'est encore déballé, on commande des pizzas. Le loup-garou est arrivé. Le choix est difficile. Enfin, on commande. On ressort d'un bureau pour tomber sur le super-héros. Il vient d'arriver. On rajoute une pizza sur la commande. On monte au 3e, à la cafet' pour les attendre. On commence le personnage qu'il manque. J'ouvre le sac des affaires (enfin !). J'explique un peu le principe du jeu. Je parle des cartes :
- Merde, j'ai oublié les cartes à Neuchâtel. Il est le seul à le savoir. Les autres sont partis chercher je ne sais quoi. Je dis que ce n'est pas grave, qu'on peut jouer sans. C'est dommage quand même parce que les cartes aide les joueurs et aussi le maître de jeu. Tant pis, on fera sans. J'annonce la bonne nouvelle aux autres. Et je ne sais comment cela arrive dans la conversation, mais je dis que si on avait joué à Neuchâtel, il suffisait que je les cherche quelques minutes et ça allait. Le mage dit que rien ne nous empêche de retourner jouer à Neuchâtel. Ce qui est juste. On décide donc d'attendre les pizzas, de les manger et de partir chez moi. Ce que nous faisons. On arrive chez moi vers 22h30. La partie n'est pas encore commencée. Le personnage n'est pas encore terminé. Ma mère appelle. Je lui explique qu'elle a de la chance de me trouver, parce que jamais nous n'aurions dû (surtout moi) nous trouver là ce soir.
La partie commence vers 23h30. Ça avance bien. Je n'ai pas perdu mes réflexes, et les joueurs non plus. On entame tous les paquets de gâteaux. Ils mangent vite. Par contre, il n'y a pas grand chose à boire. Les cartes aident pas mal leur jeu. Bien fait de revenir ici. On joue pas mal de temps. Vers 9h30, on entame la dernière scène. Ça se passe bien. La femme de l'occultiste appelle. Il a rendez-vous vers 11h00. Je lui dis que ça jouera. Vers 10h30, je récompense les joueurs. Ils augmentent quelques compétences. Je raccompagne les trois autres à la gare. Ils prennent leur billet. Je vois ma collègue de bureau de Neuchâtel avec son copain. Ils vont passer le week-end à Interlaken. Bon voyage à tous. Le week-end en solitude commence. (le 19 octobre 2003, 16h16).

Le 14 Octobre 2003

Lévy.

Depuis le temps que je me dis qu'il faut que je l'appelle pour savoir si oui ou non il vient à la partie de jeu de rôle vendredi, je finis par le faire.
Je sais qu'il bosse sur Genève, mais je ne sais pas à quelle heure il rentre ni à quelle heure il se couche. Ça en devient délicat. Enfin, ce soir j'y pense. Il me parle pendant 30 minutes, me dit que c'est toujours ok, qu'il vient bien vendredi soir, mais pas avant 20h00, alors que la partie devrait être commencée depuis une paire d'heures. En plus, son personnage, un super-héros, n'est pas prêt. Ça va prendre du temps. Surtout, je suis en train de me faire à manger. Je viens de rentrer de la fac, il est 22h30 environ. Et il me tient la jambe. Il me parle aussi de son projet de stage de cycle post-grade. Sur l'utilisation dees processus de Lévy en mathématiques financières. Je lui dis gentillement que je vais manger. (le 19 octobre 2003, 15h39).

Le 12 Octobre 2003

Dés.

J'ai enfin décidé de l'endroit où j'allais mettre le meuble noir, celui qui peut contenir une majeure partie de ma bédéthèque. Ma fiancée m'a aidé, avant de reprendre le train, à bouger le meuble dans la chambre.
C'est vers minuit que je décidai de préparer mes affaires pour la semaine. À la fin de la semaine qui arrive, on a prévu une partie de jeu de rôle. Il faut donc que je retrouve mes dés. Le truc, c'est que je sais que je les ai mis dans un carton, mais je ne sais plus lequel. Un avec des livres dedans. Je crois que je les ai utilisés pour caler des livres. Je tente donc de le retrouver parmi tous mes cartons de livres, J'en ouvre quelques-uns. Ceux de BD entre autres. Je fouine plusieurs fois dans les cartons de livres de maths. Mais rien. Aussi, vu que le meuble à BD est en place, je me prends la main pour les ranger. Je tergiverse un peu sur mes cartons. Certains sont très lourds, et je me demande comment les copains qui m'ont aidé au déménagement ont pu les soulever et les transporter un peu partout. Enfin. Je range les BD, par éditeur. Je me demande combien de temps ce classement va-t-il rester. J'ai beau vider au fur et à mesure tous les cartons de BD, aucun dé n'apparaît. Je me résigne : ils ne sont pas là. Le côté rassurant c'est que pas mal de cartons sont vidés. Et donc qu'il en reste moins à fouiller. Par contre, je m'entête à les retrouver ce soir. Alors que la partie n'est prévue que pour vendredi. Je regarde maintenant dans les cartons où je n'y crois plus, et c'est dans le carton de dvd que je les retrouve. Je me demande ce qui m'a poussé à regarder là ? (le 14 ocotbre 2003, 00h43).

Le 9 Octobre 2003

Talons.

Enfin chez moi pour une soirée. Il reste encore pas mal de choses à ranger, mais ça suit son cours. Il faut que je redéplace mon meuble à livres.
J'ai appelé ma mère. Je ne me souvenais pas de ne pas l'avoir appelée depuis que j'ai pris mon poste à l'université de Neuchâtel. C'est chose faite. J'appelle ma copine à 22 heures. Personne ne répond. C'est assez étrange parce que je ne me souviens pas qu'elle m'ait dit qu'elle devait sortir ce soir.
Elle rappelle quelques minutes plus tard... Tout va bien. Par contre, le voisin du dessus fait quelques bruits. Je ne sais pas si il a invité un troupeau d'éléphants, mais ça fait du bruit. Il doit avoir le pas lourd. Je patiente un peu, mais après quelques minutes je monte le voir, avant d'aller chercher ma lessive. La première que je fais à Neuchâtel. Je sonne. J'espère que c'est le bon étage. Il a mis la musique un peu fort. Je me demande s'il va entendre la sonnette. Oui. Je l'entends parler... à l'interphone. C'est une voix féminine. Je toque à la porte voulant l'aider, lui signifier que c'est à la porte que ça sonne et pas en bas de l'immeuble. Elle ouvre. Une mignonne asiatique. On parle un peu. Je lui dis qu'elle fait vraiment beaucoup de bruit en marchant. Elle est toute gênée. Elle me dit que j'ai bien fait de venir lui dire. Qu'elle est désolée. En se joignant les mains. Elle est désolée. Je redescends chercher ma lessive. Toujours pas finie. Tiens, j'aurais pu lui demander, à Christiane, combien de temps ça pouvait durer.

Le 1er Octobre 2003

Indien.

Mon collègue est passé ce soir. Il pensait venir pour 19h00. Il est arrivé à 19h20. Il me dit qu'il faut bien une heure pour faire le bureau de l'EPFL jusqu'à chez moi à Neuchâtel. Ça va presque aussi vite en métro et en train. On sort vers 20h00 pour trouver un restau sympa en centre ville. Il me montre aussi son tout nouveau téléphone portable. On erre un peu. On croise deux nanas seules. On se fait quelques réflexions. Puis on continue notre chemin. On a vite fait le tour des 5-6 rues piétonnes. On recroise les deux nanas. Sur le coup, ça me fait penser à Mulhouse, où, avec ma fiancée, on croise souvent les mêmes gens. Plusieurs fois dans la même journée. Tout compte fait, il dit que le restau indien, près de chez moi, en haut de ma rue, convient parfaitement. Où on va.
Le repas se passe bien. Il y a une famille près de notre table. Le gamin semble mourir d'ennui. Le garçon a l'air content de ses cadeaux. Ce doit être sa mère à sa droite, en face, sa copine, et aussi son père et son grand-père qui sont de la fête.
On rentre chez moi pour se finir à un alcool blanc. Je tente de lui faire goûter la quetsche. Il approuve. Je lui promets de rapporter une bouteille lors de ma prochaine visite chez ma grand-mémère.