Le 27 septembre 2000

Pas.

le temps de faire le journal. Il m'arrive de travailler à fond. Je dois rédiger le plus possible de ma thèse pour quand mon prof sera de retour. Je suis à la bourre surtout qu'il y a des trucs qui ne marchent pas encore comme je le veux.

Le 19 septembre 2000

Pretty.

Je suis content. Ce soir, le copain appelle. Il continue de se foutre de moi à propos de Michèle Cotta et d'Annie Girardot. Dans le fil de la conversation, on en vient à parler de Sophie Guillemin. On tergiverse sur sa plastique, et puis une vague idée me traverse l'esprit : lui faire croire quelque chose à son sujet. Alors je vais lui faire croire qu'elle a doublé quelqu'un d'assez connu, mais pas trop, et que ça reste vraisemblable. Pretty woman a été ma victime. Et lui aussi. Il a marché comme sur des roullettes (!).
J'ai réussi à le berner.

Le 17 septembre 2000

Bourse.

Ma copine et moi avions décidé de longue date que nous irions à la bourse aux cd ce week-end. Un copain, avec lequel j'étais allé à la précédente n'a pas pu venir cette fois.
Je suis partti seul le matin, ma copine allant écouter sa maman. IL n'y avait pas beaucoup de monde. En fait c'était une bourse pour les cd et les bd. Je m'intéresse aux deux, mais j'avais décidé'de n'acheter que des cd. Surtout que je n'avais pas de liquide. Il me reste 6 ou 7 chèques sur le carnet, et pas de carnet d'avance. Il va falloir se limiter. Ma copine est venue me rejoindre. Je lui ai montréce qui était susceptible de l'interesser. J'ai aussi acheter deux revues sur Elsa. On m;a appris qu'elle allait sortir incessament un nouvel album. Il va falloir économiser un peu, et surtout vite retrouver une carte bleue.
De retour à la maison. Je fais les comptes. Je montre mes achats à ma copine. Peu de temps après l'énumération, je constate qu'il n'y a que du français... En plus je dois avoir dépasser le cap des deux cents cd.

Le 16 septembre 2000

Crêpes.

Je voulais parler de la soirée crêpes qu'un copain avait donnée. Mais vu que ma mémoire est fort défaillante, et je n'ai plus envie de me fâcher (ou de tergiverser des heures durant) avec les copains. Donc jamais.

Le 15 septembre 2000

Potter.

Enfin le jour du tretour. le voyage s'est mieux passé que je ne pensais. De toute façon c'est l'appréhension qui dirige mes séjours. Les gens sont vite stressés par l;heure du train. Le responsable de l'équipe part avec tout le monde sauf moi assez vite. Je mange en quatrième vitesse. Je les rejoins. On n'a pas pris de dessert. Je devais manger avec eux à leur table. Mais un grand mathématicien de Paris en a décidéautrement. Je mangerai seul, avec les Clermont-Ferrantais.
On arrive plus d'une demi-heure avant le départ du train. Il n'est même pas à quai. Le Parisien parle avec nous. Nous sommes dispatchés dans le train. On se retrouve à trois dans la voiture. Il y a beaucoup de monde. Il parait qu'il y a une grève des controleurs à Lyon. Comment va se passer ce voyage ?
Je suis assis ` côté d'une dame habituée au trajet. Elle commence à m'énumérer les agres après Lyon. Si il y a grève on risque de toutes les faire. Les gens montent encore à Avignon, puis à Valence le train est plein. Comme c'est bon 'davoir sa place réservée. Des filles sont sur les bagages, elles parlent de bourrins. Les photos circulent devant moi :
-Wouah ! il est beau celui-là. Elles parlent de faire un stage a Mulhouse. Elles parlent de leur trajet, du fait que c'est la première fois qu'elles partent seules...
Puis Dijon, avec son long arrêt. On va repartir dans l'autre sens. Ma voisine est descendue. La place n'est pas resté libre longtemps. Un collègue de travail voit ce que je lis. Nous sommes arrêtés en pleine campagne, avant la gare de Merrey. Une voix douce :
-Veuillez nous excuser pour cet arrêt; dû à un incident technique. La motrice étant en panne, nous attendons une nouvelle locomotive. Veuillez encore nous excuser du retard accumulé. Je sais que ma copine va être inquiète... Enfin, j'espère.
-Tu lis "Harry Potter" ?
-Oui, un copain me les a passés. Vous avez lu aussi ?
-Oui, après ma fille.
-Vous avez lu le volume quatre en V.O. ?
-Non, ma fille n'accepterais pas que je le lise avant elle.
Il continue à travailler sur son portable. On arrive avec une heure de retard. J'avais demandé à ma copine de nepas venir me chercher. Il est trop tard pour sortir de la maison. J'arrive chez nous, elle a le manteau sur les épaules. Elle venait à ma rencontre. Elle a préparé à manger piur nous deux. Elle a faim. Elle est contente que je soit enfin rentré. Ça lui a été plus difficile que pour moi.

Le 14 septembre 2000

Courrier.

Je réussis enfin à la pause du matin à me connecter pour lire mon mél. La connection est longue surtout que j'utilise un gros logiciel pour lire. Mais ça arrive tout doucement. Leur liaison est peut-être lente aussi. Je vois mon prof qui m'engueule parce que je lui ai envoyé les mauivais fichiers. Il me demande si je ne peux rien faire de Marseille. Je lui réponds que non alors que si je prenais le temps, au lieu de sortir, j'aurais parfaitement le temps. J'ai la flemme. Je suis en vacances. C'est pas si souvent que j'en prends. Je ferai ça quand je rentrerai à Nancy, la semaine prochaine. Elle s'annonce rude, sans compter toutes les réunions de rentrée qui sont déjà programmées. Je merends compte que lire et répondre aux différents courriers me prend plus de temps que je ne pensais. Je sèche les deux exposés qui suivent. En plus, ils ne m'intéressent pas de trop. C'est sur le même sujet que les deux premiers de la journée, et je n'ai rien compris --mais ce qui s'appelle rien.
Je parle aux copains qui n'ont pas compris ou entendu quand est-ce que je rentrais. Je suis sûr qu'il y en a qui vont croire que je suis déjà rentré. Je réponds en priorité à mon prof. Il est midi et demi quand je finis. J'avoue aux copains que j'ai sèché. À charge de revanche, ils feront bientôt pareil.

Le 13 septembre 2000

Baignade.

L'exposé s'est bien passé. Comme il n'y a pas trop de spécialistes des E.D.P.S dans l'assistance, je n'ai pas beaucoup de questions. Une remarque d'un prof de Nancy sur l'existence de ma solution. Je réponds sans rentrer dans les détails. Facile.
L'après-midi, je sais que je suis en vacances --plus ou moins, j'assisterai aux exposés mais sans penser au mien. Je vais à la plage. Je pars avec quelques collègues. J'ai du mal à me mettre ça dans la tête : ce sont mes égaux. Je marche plus vite qu'eux. J'arrive avant. Je ne les vois pas me rejoindre. Je plonge seul. Elle est froide. Ça fait près de dix ans que je ne suis pas allédans l'eau de mer. C'est encore bien agréable. Je nage trés mal, mais je parviens à les rejoindre. Ils sont presque tous là. C'est amusant de voir les profs nager avec les élèves. Je reste près d'une heure dans l'eau. Il est temps de rentrer. Je sais qu'il y en a qui vont rester. Ils n'ont pas si souvent que ça l'occasion d'être dans la mer.
Je mets mon co-piaule en retard. J'ai pris trop de temps sous la douche.

Le 12 septembre 2000

Garde.

Hier soir, je veux appeler ma copine. Il est environ 21h30. Un copain de Nancy est lui en train d'appeler sa femme et son fils. Je sors ma carte bleue. Je fais le numéro de chez moi. Il bloque. Je recommence. Toujours rien. Une troisième fois ? Carte bloquée. J'abandonne non pas sans gueuler contre cette satanée machine de cabine. Mon copain finit. Je lui emprunte sa carte de téléphone. Ma copine me répond. Je lui manque. Elle dit qu'elle dort mal quand je ne suis pas là. Égoïstement je suis content.
Le lendemain (donc aujourd'hui), les organisateurs disent qu'il faut payer assez tôt, style cet apr&egrav;es-midi. Je vais payer vers 14h00, avant le début de la conférence. Le payeur précédent a des problèmes avec sa carte bleue. Vient mon tour. Je commence par râler un peu sur le prix. Ce n'était pas prévu que j'avance l'argent à mon labo. Puis je réfléchis sur le prix. Je suis persuadé que je dois donner moins que ça. Je laisse tomber vu que c'est le labo qui paye de toute façon. Je paye, mais l'appareil nous répond un "carte bloquée" du plus bel effet. L'hôtesse d'accueil recommence les manipulations. Nouvel échec. Je m'aperçois que j'ai bloqué inconsciemment ma CB. Hier soir, j'ai fait le numéro de téléphone de chez moi, au lieu de fair ele code de ma carte bleue. Voilà pourquoi il voulait absolument que je mette un dièse après mon code. C'est le code confidentiel de ma carte bleue que la machine voulait. L'hôtesse comprend ma gêne. Elle me dit d'appeler ma banque pour savoir ce qu;il faut faire.
Ensuite, elle m'oriente vers une agence Caisse d'Épargne marseillaise. Elle m'explique avec un plan sommaire (l'itinéraire du bus) comment je peux y aller. Je suis en train de sècher la conférence. Je prends le bus. Il me reste assez de liquide pour payer mon voyage. Je vais tâcher de retirer 2000 francs pour couvrir les frais du séjour.
Je trouve facilement l'agence. J'ai un peu de mal à rentrer. Je patiente un peu avec un livre. Mon tour vient. J'explique mon problème au gars. Il voit bien que j'ai l'air emmerdé. Il me dit que rien n'esyt possible sans chéquier et sans livret. Je lui dis que ma banque est prête à m'autoriser à retirer de l'argent n'importe où en France. Il suffit qu'il daigne l'appeler. Il le fait non sans insister. Il me dit qu'il attend le fax de ma banque. je patiente une demi-heure. Je m'asseois à côté d'un drôle de gars.
-Oh, il fait la tête qu'il me lance.
Je ne réponds pas, lui il a encore sa carte bleue, et il sait que sitôt son opération faite il sortira de l'agence. je ne sais même pas si je vais en sortir aujourd'hui moi. Il continue un peu. Je n'arrive pas a ne pas engager la conversation. Je lui dis que je ne suis pas d'ici. Il me dit que lui non plus. Je le trouve pourtant trés "couleur locale".
-Je suis Normand.
-Non ? Mais d'où lui lance-je.
-Du Havre.
-Moi aussi. je suis du Havre, même si je viens de Nancy. On parle un peu.
-Ma fille avait la leucémie, tu connais ?
-Oui je sais ce que c'est.
-Le climat là-haut ne convenait pas, il a fallu que je vienne ici, et maintenant je sui deux fois grand-père. Il est fier de me raconter ça. Entre temps les gens qui le précédaient ont tous fini. Il me quitte. La nana assise à ma perpendiculaire est pas mal. Elle le voit bien. Elle remet ses bretelles. Enfin le caissier s'occupe de moi :
-C'est bon j'ai l'autorisation. Voilà votre argent.
Je le remercie vivement. Me voilà dans les rues de Marseille avec 2000 balles en liquide. J'essaie de ne pas y penser.
Je prends le bus --j'ai l'argent maintennat pour prendr ele taxi même-- pour me rendre dans le centre de la ville. Je marche un peu vers ce que le plan m'indique : "cathédrale". Puis sur les quais, j'apreçaois sur ma gauche le pitomn rocheux où trône Notre-Dame de la Garde. Le plan me donnait bien la cathédrale, mais Notre-Dame n'est qu'une basilique. Je décide de gravir le piton. J'arrive assez vite, me trompant quelque que dans les ruelles du vieux Marseille. Je suis tout suel, je pense à ma copine. Un jour je l'emmènerai ici, pour qu'elle puisse voir la mer. Je sais qu'à Nancy, elle aiumerait bien avoir la mer. Je ne suis pas assez riche pour lui apporter devant sa porte. Je déplacerai la copine.
Je rentre en bus. On m'avait dit qu'il fallait environ vingt minutes. Le bus arrive. Trois tickets dans la m≖cme journée. Ce soir je resterai sur le campus de Luminy. Je vois que le bus n'avance pas. Il est coincé sur le rond-point du Prado. Il y a quelques voitures et surtout plein de flics. J'entends les conversations. Il paraitrait que les camioneurs reprendraient leur grève et leur prise en otage des usagers. Les gens se ruent sur les tations-services. On n'avance pas.
J'arrive à la fin de la première conférence. J'explique ma journée à qui veut bien l'entendre. Un maître de conférence me dit qu'il vient aussi d'arriver.
Après vérification, cela était une rumeur lancé par un piètre journaliste sur les ondes locales. La journée a été bien remplie, il fait bon au lit. Demain j'expose.

Le 11 septembre 2000

Calanque.

Les organisateurs ont fait le programme de telle sorte que l'on puisse sortir l'après-midi pendant les trois heures et quelques de pause. La première journée j'en profite pour aller dans les calanques, sur les caillasses, avec mes baskets. On part à plusieurs. En fait les gens s'organisent petit à petit et partent les uns après les autres par groupes. Ils marchent lentement, très lentement pour certains. Je les s&egrame un peu. Je suis la route. Un copain du Mans marche aussi beaucoup, surtout qu'il ne sait pas nager.
Arrivés aux calanques, je regrette un peu de ne pas avoir pris de maillot de bain sur moi. Les gens vont dans l'eau. Il parait qu'elle est froide. J'essayerai demain ou après. J'ai bien fait de ne pas rendre juste aprè notre journée à la piscine la 15 août le maillot de bain que mon copain m'avait passé.

Le 6 septembre 2000

Après.

Je fais le journal ce 20 septembre, plus de deux semaines après la dernière mise à jour. J'ai oublié tout ce qu'il s'est passé la premiè semaine. Je suis parti pendant l'autre semaine sans pouvoir faire sérieusement le journal. Ça ne m'a pas manqué mais le plus dur est mainteannt de se souvenir de tout ce que j'ai fait pendant ces deux semaines. Surtout la semaine dernière, oùl je suis parti en conférence. J'en reparlerai.

Le 5 septembre 2000

Cotta.

Un copain ets venu ce matin. Ce n'est pas souvent qu'il vienne le matin, mais il devait me rendre de l'argent. Je lui en avais prêté un peu pour qu'il puisse payer sa facture de téléphone avant que France Telecom ne lui coupe sa ligne. Déjà qu'il se trouvait en ligne restreinte. Il ne m'appelait plus. Si il avait résiliél; son contrat, qui aurais-je bien pu appeler pendant des heures le soir quand ma copine est partie au lit ? Alors je lui ai avancé. Ma copine n'aime pas quand je prête de l'argent. J'en ai passé à une famille dans le besoin il y a quelques années. Je n'ai pas encore revu la couleur de mes 1200 balles...
Mias lui me les as rendus. Il est passé ce matin. Au début, ce devait être en coup de vent. Et puis on commence à parler un peu de Mario Kart. On fait les 4 championnats, puis je lui propose un petit Dead or Alive 2 rapide sur la Dreamcast. Il accepte avec réticence. Je fait quelques combats tout seul. Il me regarde et prend la manette aussitôt mon round terminé. Il joue, et je me prépare à aller à la fac. Soudainment et je ne sais plus pour quelle raison, on se met à parler des présentatrices d'émissions télévisées, et autres journalistes du petit écran. On parle des belles.. et des moins belles. Je confonds Arlette Chabot et Michèle Cotta. Je lui dis que l'une est pas mal, surtout à côté de l'autre. Dans mon sens il me dit :
-D'ailleurs, Cotta a été Dauphine de Miss Univers.
-Ah bon ?!
Il me regarde comme il le ferait d'un extra-terrestre. Je l'ai encore cru. Il se fous de moi jusqu'à ce que je le raccompagne à son arrêt de bus.

Le 4 septembre 2000

Crédit.

Je me suis levé tôt ce matin. Je devais surveiller les étudiants de DEUG, et aussi rassembler les copies afin de les redistribuer pour la correction entre les différents protagonistes.
Je suis arrivé à l'heure. Un peu avant l'épreuve. J'ai apporté le livre d'Amélie Nothomb, et aussi le premier volume de Harry Potter. Aussitôt les copies distribuées, je me suis occupé de l'autre amphi, où mon collègue de bureau surveillait. Il n'y avait pas de problème concernant les DEUG. Mon prof m'avait dit de m'occuper de tout. Même de la correction et du report des notes dans les tableaux. Et aussi du jury, le 22 septembre. Revenu dans mon amphi, je me suis assoupi quelques minutes. Puis j'ai eu le temps de finir le roman de Nothomb, et de lire plus de 100 pages de l'autre ouvrage. Les autres personnes s'occupaient de distribuer les papiers à qui en avait besoin.
De retour au bureau, j'ai commencé à vérifier le nombre de copies et tout ce qui va avec. J'ai même réussi assez vite à croiser le premier des correcteurs, celui du cursus aménagé. Il a dit qu'il prendrait seulement les copies qui le concernaient. Au plus deux. Il en a quand même pris trois, dans le doute de tomber sur ses élèves. Ça ne doit pas être autorisé mais j'avais oublié de préciser lors de l'épreuve de dire de faire figurer "cursus aménagé" pour les personnes concernées. Je lui ai demandé aussi si il avait vu les autres correcteurs. Il me dit que non. Ça me paraissait mal engagé.
Par chance, j'en croise un en sortant de mon bureau. Je lui dis :
-Vous venez chercher vos copies ?
-Quelles copies ?
Je sens le coup fourré. Répondre à une question par une autre ne présage rien de bon.
-Ben... les copies de DEUG. Vous n'avez pas reçu les méls ?
-Ah oui, fait-il. Mais je ne suis pas concerné, ce n'est pas mon service. Il est fini.
-Oui, mais vous êtiez de surveillance ce matin...
-Ah non !
-Mais si, j'ai vu votre nom sur les feuilles de présence.
-...
-Vous corrigez ?
-Non, mon service s'achève en août. Je vais voir le chef. Je le laisse partir. Je le recroise deux minutes après :
-Alors, il a dit quoi ?
-Je ne l'ai pas vu, il n'est pas là. Je crois que je vais me taper toutes les copies. Il n'y en a que 27-3.
Je contacte un copain pour aller manger. Il me dit qu'il a déjà mangé. Il y a quelques minutes. Il a fini. Je lui dis que je n'ai pas d'argent. "Pas de problème" me répond-il. "Je t'en passe, passe au bureau". Je le rejoins vers 14h00. Il n'est pas dans son bureau. Je patiente dix minutes. Il ne revient pas. Je me barre. Il me reste 2 francs sur moi.
Heureusement que les patronnes du snack où l'on mange habituellement m'ont fait crédit. Sinon je crois que la journée aurait été vraiement exécrable.
Je me suis tapé la correction des 24 copies dans l'après-midi. La moyenne est de 6,125. Meilleure note : 11. Pas brillant les examens de septembre.
Je le dis à mon prof le responsable. Il me répond surtout qu'il y a des gens sérieux qui font leur travail et les autres. C'est partout pareil. Quant au deuxième correcteur potentiel, je suis sûr que je ne suis pas prêt de le croiser. Les vacances ne sont pas finies pour lui.

Le 3 septembre 2000

Rayman.

Ce soir, la soeur de ma copine est rentrée de Bordeaux, où elle était la pharmacienne d'un camp pour personnes handicapées. Comme j'étais seul à la maison pour la soirée, j'en ai profité pour faire une partie de Rayman 2 sur la console. Quand elle est à la maison, on regarde la télévision, et je ne peux pas jouer. Je profite de son absence, ou alors je joue le soir lorsqu'elle est couchée. Elle se couche toujours avant moi, sûrement parce que je me lève après elle. Mais ça lui arrive de revenir dans le lit avec moi le matin. Enfin.
J'ai réussi à terminer le jeu. Ça faisait quelques mois qu'il me résistait, non pas parce qu'il est difficile, mais parce que je l'ai recommencé plusieurs suite à des effacements impromptus de la carte mémoire. Un jour, un copain a réessayé et la carte a conservé les parties jusqu'à maintenant. Je dois lui passer le jeu pour qu'il le termine chez lui. Dommage, j'aime bien le voir se planter aux mêmes endroits que moi.

Le 2 septembre 2000

Piles.

Avant-hier soir, la pendule électronique du salon est tombée en panne. Ce n'est peut-être rien, mais ça m'a obligé aujourd'hui à acheter des piles. Comme la "Boîte à piles" est pas loin de chez moi, j'y suis allé pour en même temps payer des piles à mes jeux électroniques, les vieux "game watch". Avec les copains, on s'était promis de se faire une soirée uniquement en jouant avec ces jeux. Je suis le premier à avoir racheté des piles. Un jour, ils en achèteront aussi, et on se la fera cette soirée. Pour l'instant, c'est un statu quo.

Le 1er septembre 2000

Surprise.

Depuis le début de la semaine je me dis que je dois demander à mon prof si il a des nouveles de notre article soumis à publication.
C'est aujourd'hui que je vois la lettre de l'éditeur sur son bureau. Nous en parlons pendant quelques minutes, il me dit ce qu'il pense du referee --la personne qui est chargée de lire/corriger notre article, et d'en faire part à l'éditeur, en notant les éventuelles corrections. Il me dit qu'il sait qu'il ne l'a pas lu. On voit bien par rapport à la longueur de l'article et la longueur du rapport : une demi-page. Enfin, mon premier article est passé. Reste à progresser.