Le 30 septembre 2003

Télé.

Dimanche, sur la route de la gare de Neuchâtel, où je raccompagnais ma fiancée, je lui ai dit qu'il fallait que je n'aie pas la télé pour me rendre compte qu'elle me manquait.
J'ai appelé la boîte qui s'occupe de connecter les gens au câble hier vers 9h45. La dame commence à prendre mes coordonnées, et me dit qu'il faudra prendre un rendez-vous pour établir la connexion... ce que nous faisons vers 9h50. Elle me dit que le matin c'est possible à 10h15, peut-être un peu plus tard. Je lui réponds "ça marche."
Le type se pointe a 10h20. J'ai la télé à Neuchâtel. Je retrouve les chaînes que j'avais à Lausanne, mais j'en perds, et je retrouve MCM que j'avais à Nancy. Tout commence à rentrer dans l'ordre.

Le 29 septembre 2003

Chevilles.

Mon collègue de bureau m'avait promis samedi qu'il viendrait aujourd'hui en voiture pour me faire "visiter" la zone commerciale de Marin, la banlieue nord de Neuchâtel.
- Vers 14h00 chez toi ?
-Ok. Vers 14h20, mon téléphone sonne. C'est mon collègue qui me dit qu'il part à l'instant du bureau de Lausanne. Il arrive vers 15h20, précisant qu'il faut effectivement une heure du bureau de Lausanne à ma porte d'appartement de Neuchâtel. On part enfin au Marin. À Jumbo, pour acheter des chevilles en bois pour réparer le meuble télé. Mes "déménageurs l'avaient un peu abîmé lors du transport. Dans un déménagement, c'est pour la mise dans le camion et pour la sortie du camion que les choses sont délicates, un peu comme les atterrissage et décollages pour les avions. Enfin, 4 chevilles avaient trinqué. Il fallait les remplacer. Malheureusement, le magasin ne proposait que des chevilles de 40 mm. Il a donc fallu aussi acheter une scie à bois. Ensuite nous sommes allés chez un marchand de meubles. Je m'attendais à ce que ce soit un peu comme un "Monsieur Meuble" en France, mais c'étaient surtout des meubles modernes, et le peu de rustique qu'ils possédaient était vraiment très cher, et pas super. Nous somme donc rentrés à la maison.
Il m'a bien aidé à monter le meuble. Ça duré un peu de temps, mais il restait encore quelques temps pour faire autre chose. Je lui demande s'il veut faire une partie de jeux vidéo. Il me répond pourquoi pas. Puis je le vois en train de regarder les câbles de ma Hi-Fi. Il ajoute qu'il préfèrerait, et de loin, monter ma télé, mon ampli, mes lecteurs cassettes, dvd, cd, le magnéto, plutôt que de jouer. Je lui dis Ok. Et nous voilà en train de nous amuser avec tous les câbles. Les prises. Je lui dis qu'il faut un montage optimal sur les prises. Il y a aussi le problème des fils électriques. Comme il s'y connaît il me dit qu'il faut éviter les longs fils droits, les faire se tortiller un peu, et aussi, de bien tout regrouper ensemble, derrière le meuble. Tout se passe bien. Je l'invite à venir manger mercredi soir, après ma première journée à Neuchâtel.

Le 28 septembre 2003

Esseulé.

Le téléphone sonne vers 9h00. Ma mère me tire du lit. Je suis au moins rassuré : mon téléphone est en état de marche. Il sonne à nouveau vers 11h00. Cette fois, c'est un collègue de Lausanne. Il me dit qu;il est en bas de mon immeuble avec sa femme et son fils. Ils sont venus, malgré le temps, à la fête des vendanges à Neuchâtel, qui a lieu tout le week-end. Le copain de Nancy, venu me filer un coup de main pour mon déménagement, l'a bien compris. "Ils" ont ramassé les bouteilles de la nuit à 6 heures du matin. Quant au coll&erave;gue de Lausanne, je lui dis que nous sommes tout juste levés. Je lui propose cependant de monter. Ou bien de repasser plus tard. Je ne le reverrai plus de la journée.
Je tente quand même d'appeler. Ça ne marche pas. Je me demande bien ce qui peut se passer. On peut m'appeler, mais je ne peux joindr epersonne. Dès que je compose un numéro, je tombe sur une vois allemande. Hier déjà c'était comme ça. Il faut absolument que je passe à Swisscom demain matin.
On mange des hamburgers, comme je l'avais prévu. Le copain de Nancy repart vers 15h00, comme il le pensait. Ce qui tombe bien, puisque cela nous permet à ma fiancée et à moi d'avoir un peu d'intimité avant qu'elle ne reparte. Le fait d'être à Neuchâtel nous fait gagner près de 40 minutes. Peut-être que je partirai plus tôt lorsque je me rendrai chez elle.
Avant de l'accompagner, je tente une nouvelle fois de joindr equelqu'un. Je retombe sur une voix allemande, puis une voix française qui me dit que ma ligne n'est pas encore raccordée. Je patient epas mal de temps. Au bout de 7 minutes, non pas faute de patience, mais parce que c'est l'heure de raccompagner ma fiancée au train, je raccroche, en me promettant de ressayer plus tard.
Ce que je fais aussitôt rentré de la gare. Je retombe sur la même voix. Re-attente de 7 minutes, quand la voix me dit que tous les opérateurs sont occupés. À la limite de la rage, une opératrice me parle... en allemand. Je l'interromps vite. Elle m'explique ce qui se passe, puis que dans dix minutes tout sera opérationnel chez moi.
En effet, j'appelle assez vite chez ma copine vers 19h00, pour lui laisser un message.
Heureusement qu'il y a eu le téléphone, sinon c'était assez bizarre comme soirée. La fête des vendanges dehors, dans la rue, avec un ciel un peu pluvieux. Moi, seul, dans cette ville nouvelle, avec toute l'appréhension de prendre un nouveau poste, avec un peu plus de responsabilités, avec ma copine, qui pour une année encore repartira assez loin de moi tous les dimanches soirs. Peut-être que je ne rentrerai de chez elle que le lundi matin tiens. En tout cas, la semaine prochaine je vais aller à Besançon. Ça va être bien, surtout si on arrive à trouver des solutions à notre problème.
Sans télé, ça va être dur ce soir. Je vais mettre une cassette, ou bien un film dvd, mais c'est pas pareil. Je me suis même dis p[endant un temps que je pourrais travailler. Mais c'est assez difficile. En fait, la soirée donnera raison à un légumage justifié. J'espère que le reste de mon séjour à Neuchâtel ne ressemblera pas &agrav;e cette soirée. Elle a été assez triste. Un avant-goût de la solitude. Heureusement que ma fiancée a rappelé en arrivant chezs elle. Elle voulait même ne repartir que le lendemain très tôt, pour aller à son boulot à l'heure, ce qui l'aurait fait se lever vers 5h00. Pour prendre le train de 5h27. Dommage qu'elle n'ait pas eu le jour de congé comme elle l'avait demandé.

Le 27 septembre 2003

Oubli.

Ça se passait pas trop mal jusqu'à maintenant.
Il a fallu se lever tôt ce matin. J'avais dit aux gens vers 8 heures, afin de charger le camion, aller jusqu'à Neuchâtel, puis revenir sur Lausanne pour nettoyer l'appartement afin que je n'aie pas à revenir avant mardi, date de la remise des clés. Donc lever vers 7 heures. Avec le copain qui vient de Nancy. On avait rangé ensemble toute ma Hi-Fi la veille. Il restait le meuble à démonter, ainsi que le lit et toutes les tables à descendre. Et aussi les choses que j'estimais : les jeux vidéo, les BD, etc. Le premier de mes copains se pointe à 8h05. Pas mal. On commence à descendre les choses. Enfin, surtout eux. Je finis les quelques cartons, ma fiancée m'aide, commence à nettoyer certains coins. Le but est bien que l'appartement soit vide, sauf peut-être quelques produits d'entretien et l'aspirateur, pour la fin de matinée. Ensuite, un deuxième se pointe vers 8h20. Mon collègue de bureau, qui dormait chez sa soeur, arrive vers 9h00. Le camion est plein un peu avant 10 heures. On s'est pas mal débrouillés. Ma fiancée s'est proposé de rester pendant que nous allions décharger le camion et la voiture à Neuchâtel. Je lui dis que ça risque de durer pas loin de 4 heures et qu'elle risque de s'ennuyer. Je lui paye le voyage en train, puisque le camion ne peut contenir que 3 personnes, et que la voiture est presque pleine. Elle arrivera après nous.
En voiture, on arrive vers 11h30 en ville. Mais le problème c'est que je ne connais pas du tout la route jusqu'à chez moi. On tourne un peu. On sort de l'autoroute, on y rentre à nouveau. Tiens, le camion que conduit mon collègue avec toutes mes affaires est juste devant nous : il a bien roulé. Il tourne à un endroit indiqué centre-ville. Nous ne le suivons pas. À tort. Nous continuons jusqu'en banlieue nord. On sort de l'autoroute. On retrouve des rues que je connais. On arrive enfin à la mienne. On n'a clairement pas emprunté le chemin le plus court, mais nous arrivons avant le camion. On va retirer un droit de stationner dans les rues piétonnes au poste de police. Un pour le camion, et un pour la voiture. le camion arrive juste quand on rentre du poste de police. Ma fiancée nous rejoint alors que nous avons déjà commencé. Elle aide un peu. On décide de repartir sur Lausanne pour manger et aussi pour rendre le camion. On est bien à l'heure, même avec trois heures d'avance, mais il faut cependant une heure de route pour arriver au magasin.
On arrive à l'échangeur. Je plaisante sur le fait d'avoir oublié mes clés de Neuchâtel. Je les montre à qui veut bien les voir. Par contre, un affreux doute. Je ne trouve pas les clés de Lausanne, où on doit encore aller, répérer quelques affaires, et aussi faire du ménage. Le copain conducteur et ma fiancée croient que je plaisante. Que nenni ! Je les ai bien oubliées. Je vide rapidement mes poches. Mais non. Un marron, un autre, les clés de Neuchâtel, un mouchoir. Rien. Trop tard pour faire demi-tour. On arrive à Lausanne. En plus, on ne s'est pas mis d'accord. On ne sait pas où on doit se retrouver avec les gens du camion. Ils nous ont distancés. Tant pis, on se dirige aussi vers le magaisn de location de véhicules. On les retrouve. Ils sont là. On leur explique nos doutes. Ma fiancée se propose d'aller les rechercher en train. Un voyage aller-retour de deux heures. C'est faisable. Les autres disent que je peux faire ça cette semaine. Je ne sais pas trop. Moi, j'ai envie d'être débarassé de ça assez vite. Genre ce soir. Le copain de Nancy propose de revenir demain matin, et que lui parte de Lausanne, plutôt que de Neuchâtel. C'est faisable aussi, mais je n'aie pas trop envie de me lever tôt demain matin. Plutôt envie de vite faire ça. Et de passer à autre chose. Cela ne nous empêche pas d'aller manger. On va au café romand. Manger une bonne fondue. Ma fiancée repart avant nous, puisqu'elle doit prendre le train pour Neuchâtel, pour aller chercher mes clés. On part peu après. On se demande bien ce qu'on va pouvoir faire pendant ces deux heures, avant le retour des clés. Je ne sais plus qui propose de faire un tarot. Le problème, c'est que personne n'a de jeu. On décide donc d'aller en acheter un. Les gesn donnent quelques idés sur les magasins suisses susceptibles de vendre des jeux de tarot. On va drouille un peu, mais une fois les idées épuisées, on rentre bredouille. En dernier recours, il y en a un qui propose d'aller en chercher un au bureau, à l'EPFL. Mais plutôt qu'un seul se déplace, tout le monde y va, et comme ça on pourra jouer là-bas. J'ai un peu de scrupules à laisse aller ma fiancée à Neuchâtel en deux heures aller-retour, pendant que nous prenons une grosse pause en jouant aux cartes. Au bureau, on croise deux élèves en pleine révision. Ils jouent quelques parties avec nous. À 6. Je repars avec le copain de Nancy, le fidèle, pour mon appartement. On y retrouve ma fiancée avec les clés, en train de prendre elle aussi sa pause. Ça fait quelques minutes qu'elle est arrivée. Je sens qu'elle est un peu déccedil;ue : elle aurait bien aimée que nous l'attendions sur le quai. Tant pis.
On nettoie bien l'appartement. De manière à ce que je n'ai plus à revenir avant l'état des lieux. Tout se passe bien. On rentre sur Neuchâtel le soir sans problème. Il est assez tard. Ma fiancée va au lit aussitôt arrivée. On joue un peu en attendant que le dîp;ner chauffe. J'apporte le repas au lit. Tout va bien.
Le soir, je lui demande :
- Pourquoi tu es allée chercher les clés à Neuchâtel ?
- J'ai cru que c'était de ma faute. Si j'étais restée à faire du ménage à Lausanne, rien de tout ça ne serait arrivé. (le 12 octobre 2003, 18h01).

Le 26 septembre 2003

Camion.

C'est aujourd'hui le début du grand jour du déménagement. En fait, il n'a commencé que vers 16h00. Les copains qui ont dit qu'ils viendraient sont tous au courant. On se retrouve vers 18h00 devant chez moi. Je donne l'adresse avec quelques vagues indications.
À 17h15, avec déjà 20 à 30 minutes de retard sur l'heure prévue (on est alléjouer à un jeu de lettres sur tf1.fr), on part chercher le camion, en banlieue. Je l'avais réservé depuis au moins le début du mois. Mon collègue de bureau nous y conduit. Un autre a faim dans la voiture. Il me demande comment cela va se passer. On arrive au lieu de location tant bien que mal. On a dû affronter tous les embouteillages de la ville. Il faut que je quitte la ville pour connaître ces inconvénients. Vivent les transports publics lorsqu'ils sont bien organisés. Enfin, on arrive près du lieu, parce que le magasin n'est pas très facile à trouver. "Tout est OK" nous dit l'employée. Elle prend le permis de conduire de mon collègue. Je ne sers qu'à donner les 400 chf de caution, sur lesquels ils retireront 173 chf pour la location le lendemain après-midi avant 17h00. Pour calmer la faim du copain qui accompagne, on tent un Mc Do. Plutôt que d'y aller avant de louer le camion de 12 m3, en voiture, simplement, on y va avec la camion. Ils prennent à manger, mais à 18h00, pour moi, c'est impossible. Par contre j'ai très soif, mais je ne prends rien. Le retour au centre ville, chez moi, est un peu folklorique. J'ai quelques fois un peu peur. Mais ça va. On prend quand même quelques détours. Je me demande s'il connaît bien la ville.
Comme je l'avais demandé à la police, ils avaient déposé des panneaux d'interdiction de stationner sur les deux places que j'avais demandées. Un copain du bureau nous attendait depuis une vingtaine de minutes. Aussitôt descendus, ils ont commencé à prendre mes cartons chez moi. En trois quarts d'heure, ce que je considérais comme ne pouvant pas être volé était dans le camion. Il resterait encore pas mal de choses pour le copain qui doit arriver de Nancy ce soir.
On attend un peu. Vers 19h30, alors à la fin du chargement des cartons, j'entends l'ascenseur. Il descend au rez-de-chaussée. Je dis à tout le monde que c'est ma fiancée qui arrive. C'est son heure. Le fait qu'elle arrive avec l'ascenseur quelques secondes plus tard me donne raison. On attend un peu. Le copain nancéien arrive vers 20h45. L'heure de la pizza pour tout le monde. On mange sur place. On rentre assez tôt, pour que la seule fille aille se coucher. On commence à faire un tarot. On joue jusqu'à 1h00 du matin. Un des copains doit rentrer sur les hauts de Lausanne à pieds : il a oublié son bus. Je ne sais pas si je me rends compte de tout ce qu'ils ont fait pour moi. Les ai-je assez remerciés ?

Le 22 septembre 2003

Marathon.

Aujourd'hui, c'est un jour férié, pas en Suisse, mais dans trois cantons : Fribourg, Neuchâtel, et Vaud. POurtant, je dois me rendre au bureau pour faire passer un oral. Oui, c'est bizarre, mais le responsable n'a pas pris garde au jour férié pour l;examen, et comme ça ne dérange aucun des protagonistes (l'élève, les experts, et le prof), voire même que ça arrange l'élève, qui a d'autres examens les jours suivants, le jour est maintenu.
Tout se passe pour le mieux pour lui. Ensuite, je retourne dans mon bureau pour finir la correction des copies de vendredi. Je finis vers 12h30, quand un autre pote, qui a bien dit qui viendrait en ce jour félrié, entre dans mon bureau. On va manger. Mon collègue a apporté du saumon fumé à l'ancienne, j'ai apporté du pain et du beurre, ainsi que deux yaourts à la mirabelle. Un vrai pique-nique. On continue par faire une partie de tarot. Les gens viennent, passent, entrent dans la partie, la quitte, font des gardes sans le chien, les plantent, les réussissent, passent. Avec le collègue qui est arrivé après midi, on joue jusqu'à 21h30. Le dernier pilier du tarot nous ramène chez nous avec sa voiture. J'en profite pour rapporter un carton d'articles, pour le déménagement.

Le 19 septembre 2003

Rentrée.

Je crois que ce jour a été le vrai jour de la rentrée : je n'ai pas pu faire plus d'un courriel aux copains de Nancy.
Ça a commencé par le lever plus tôt qu'à l'habitude, pour être à l'heure pour la surveillance de l;examen. J;arrive un peu en avance, et c'est à ce moment que j'ai pu faire du mail. Ensuite, il a fallu se rendre dans la salle, attendre 11h15, pour le ramassage des copies. Ensuite, une réunion-briefing pour la correction des copies. Ensuite, il faut manger. Ensuite, on fait une partie de tarot pour digérer> La dernière donne vers 13h45 parce que je dois, à 14 heures, assister un prof pour un examen oral de probabilités, mais il a lieu en fait vers 13h50. À la bourre donc. Vers 14h30, il est enfin temps de commencer à corriger. Le chef passe vers 17h00 pour contrôler que tout se passe bien. On discute un peu, et il faut v ite rentrer, afin de passer en ville, faire quelquyes courses avant l'arrivé de ma fiancée.
Je lui raconte cette journée et je me rends compte que tout est passé très vite. Une semaine avant le dém&eacut;enagement.

Le 16 septembre 2003

Internet.

Ça faisait un certain temps que papa ne m'avait pas envoyé de mails. D'habitude, il en envoie au moins un par semaine pour dire un peu ce qui se passe dans les Vosges, mais là rien du tout.
Cet après-midi, vers 16h00, je reçois un de ses mails. Il me dit en substance (je vais vite le voir, quand il y a un fwd devant le titre ça veut dire que c'est un mail à suivre et qu'il y a une blague dedans, mais là il y avait un vrai titre (coucou!!)) qu'il est en train d'expliquer internet à ma grand-mère. Je lui réponds vite, en précisant que s'ils patientent un peu, je vais leur faire parvenir quelques photos de ma fiancée et moi. Une lors du mariage à Paris il y a deux semaines et l'autre pendant nos vacances à Barcelone. J'aurais bien voulu être près de ma grand-mère pour voir sa réaction.

Le 12 septembre 2003

Genoux.

J'étais assez en retard à 17h00 pour prendre mon train qui m'emmène à Mulhouse.
Je comptais partir de l'EPFL vers 15h30, 16h00 au plus tard. Je rédige le travail de la semaine afin de pouvoir le taper avec le portable dimanche soir en rentrant. Je fais quelques pauses courtes afin de vérifier le courriel, quand je vois mon copain de Besançon me demander mon numéro de téléphone. Il m'appelle 20 secondes après lui avoir répondu. On discute environ 45 minutes. Il est 15h48. Il faut absolument que je prenne le 16h08. Ce qui se passe bien. J'ai même le temps de dire au revoir et de souhaiter bon week-end à tout le monde. Je passe quand même en ville pour voir si le vendeur de jeux de rôles a des nouveautés. Il me dit que pour le Nephilim troisième édition, c'est très difficile d'avoir quelque chose. Par contre,il a encore pas mal de trucs de la deuxième édition, et même de la première. Je lui achète 4 dés à vingt faces. Je passe ensuite voir l'état de mes comptes. Puis je passe chez le vendeur de mangas. Je suis presque à l'heure par rapport à l'heure à laquelle je passe les autres jours.
Je prends ma douche, et je me prépare. Le train est à 27. Il est 17, autrement dit, temps d'y aller. J'arrive en bas de mon immeuble, en me demandant ce que j'oublie :
-Mon billet !!!
Je remonte vite fait chez moi, je sème un peu de bordel, me disant que le plus important est de trouver le billet, je rangerai plus tard, dimanche en rentrant. Je le trouve, en me rappelant que je l'avais laissé dans le sac du portable. Je ne sais même pas comment j'ai fait pour me souvenir que je l'avais laissé là.
Je monte dans le train. Il part presque à l'heure. Un cortège de dames passe dans le couloir. Je me demande ce qu'elles ont à bouger comme ça. Une fois dans le train, elles pourraient se poser quelque part, et ne plus en bouger. Mais non, il faut qu'elles prospectent. Le deuxième groupe appelle le premier, disant que là (près de ma place) c'est très bien. Le premier groupe qui avait dépassé ma place dans la voiture se rétracte, et revient vers le deuxième groupe. Quand on quitte la gare, le train change pas mal de voie. Il secoue à droite et à gauche, et vice-versa. Quand tout à coup, une vieille femme se voit balancée un peu plus que d'habitude. Elle manque de tomber sur un passager. Ça secoue à nouveau quand elle passe près de moi. La voilà qui tombe. Je ne sais pas trop quoi faire. J'ouvre les jambes. J'accueille ses fesses, et je passe mon bras par derrière elle afin qu'elle ne se cogne pas contre la table.
- Pardon monsieur.
- Mais non, ça va, je suis flatté.
- Oui, moi aussi. Elle aurait quand m≖cme pu me dire merci.

Le 9 septembre 2003

Tarot.

Ça faisait un bout de temps que je n'avais pas joué, mais avec quelques Français de l'EPFL, on s'est remis au tarot. On a même débauché quelques "Suisses" de leur coinche ou jazz pour jouer avec nous. Le truc, c'est que j'ai joué pas loin de 10 heures en deux jours, et que pendant ce temps, le travail n'avance pas.
Par contre ça fait du bien. Je repense à mon grand-père, lui qui aimait tant jouer, aux cartes surtout.

Le 6 septembre 2003

Sac.

C'est l'histoire d'un sac offert par ma copine il ya un an et demi. C'est mon sac de voyage. Il est allé un peu partout en Europe de l'Ouest. Malheureusement, il s'est abîmé avec le temps, et le système de roulettes est fichu. Je l'ai rapporté là où je l'ai acheté début mai. Le patron me dit qu'il s'en occupe, mais qu'il doit commander les pièces, et que ça risque de prendre un certain temps. Je lui dis qu'il n'y a pas de problèmes. Le truc c'est que j'en ai besoin pour la fin juin, où je pars en vacances quelques jours.
Il me le redonne quelques jours avant mon départ sans avoir réparé. Je lui rapporte en juillet, et je lui dis que ce serait bien si je l'avais pour mi-août, lors de mon départ pour Barcelone. Il me dis que ça ne dépend pas de lui, mais de Delsey, où il commande les pièces. Mais je lui rétorque que c'est bizarre que depuis début mai, chez Delsey, ils n'aient pas honoré la commande. Il me dit que la maison mère a eu un problème d'informatique. Je lui dis que c'est quand même bizarre. Que ça pourrait leur être préjudiciable, de ne pas honorer leurs commandes avec deux mois de retard. Il me dit qu'il ne sait pas.
Avant de partir pour l'Espagne, je repasse voir le médecin de sacs de voyage. Avec un peu de peine pour trouver l'oiseau rare, il me dit qu'il n'a pas reçu les pièces. Je lui laisse mon sac : sans roulettes, c'est un sac banal. Je pars en Espagne avec un sac de ma fiancée.
Aujourd'hui, je retourne voir mon sac. J'arrive dans le magasin en disant qu'il ya envirion 20 ans, j'ai laissé un sac noir, pour une réparation. L'employée appelle son patron au téléphone. Elle tire quelques grimaces avant de me dire que le gars a reçu (enfin !) les roulettes. Il le répare demain (c'est-à-dire dimanche). Ma fiancée doit passer en ville pour retirer les photos de nos vacances. On verra si lorsqu'elle passera en ville le sac sera effectivement réparé...

Le 3 septembre 2003

Contrôle.

Je suis en plein préparatifs pour mon déménagement à la fin du mois. J'essaie en même temps de faire des maths, de voir des gens et de jouer aux jeux vidéo. Surtout le soir pour ce dernier. Je tente aussi de faire des cartons afin de ne pas faire la même erreur qu'il y a deux ans lorsque je suis parti de Nancy.
Hier, j'ai passé pas mal de coups de fil pour changer d'adresse. Pour la banque, il faut passer sur place, pour l'électricité il faut appeler une fois dans le canton de départ, et une autre fois dans celui d'arrivée : je n'ai pas encore de courant à Neuchâtel, l'assurance, ça peut se faire via le web. J'en ai profité pour réserver des panneaux afin d'interdire de se garer devant chez moi le jour du départ. C'est cher, 75 chf, mais ils m'ont donné aussi un numéro de téléphone afin de "dénoncer" les gens qui se gareraient devant chez moi. Ce matin, je suis allé annoncer mon départ au contrôle des habitants. Ça ne s'était jamais passé aussi vite. J'en ai profité pour faire changer ma ligne de téléphone, fermer celle de Lausanne et ouvrir celle de Neuchâtel. La nana de chez Swisscom a été moyen gentille. Il faut dire que j'ai comparé les services suisses et les français. Enfin. J'ai changé mon adresse à ma banque. Une bonne chose de faite. Il me reste encore quelques trucs à faire, entre savoir comment ça se passe pour l'assurance vieillesse, en particulier sur le fait que je serai à 75% à Neuchâtel et à 25% à l'E.P.F.L.
Aujourd'hui, j'ai appris que je n'allais pas aller à Besançon dans deux semaines pour travailler. Je me suis remis à travailler tout seul. Pas simple.